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Infrastructures

Le laboratoire d’agro-physio-génétique : Il comprend 5 salles de 73m² chacune (9,4m sur 7,8m), soit une superficie de 365m², ainsi réparties : une salle de préparation des milieux de culture, une salle de mise en culture et d’acclimatation des cultures, une salle de biologie moléculaire (non encore fonctionnelle), une salle d’amélioration génétique et de physiologie et une salle de conférence. Quatre (4) bureaux de 40m² sont intercalés entre les salles. Le Laboratoire dispose également des installations au champ de l’IPR/IFRA sur une superficie de plus de 8 ha pour les cultures pluviales, environ 2500 m² de périmètre irrigué par un système de goutte à goutte et enfin de deux serres (tunnel) d’une capacité de 200m² chacune.

Le Laboratoire possède tous les équipements lourds pour la réalisation de la culture « in vitro ».

Pour l’entretien des cultures au champ et sous serre, on bénéficie de la logistique de l’IPR/IFRA (tracteurs et accessoires, terres, etc.). Le laboratoire dispose en plus de divers appareils de traitement chimique, de calibreur de semences de pomme de terre.

Enfin, le Laboratoire possède 5 ordinateurs. L’étanchéité des salles du Laboratoire et les installations électriques sont acceptables même si elles méritent d’être rénovées. Par ailleurs, l’acquisition de nouveaux équipements et le doublement de certains équipements existants doivent être envisagés pour assurer la durabilité des activités. La salle de conférence et la salle d’agro-physio-génétique doivent être entièrement réhabilitées.

Personnel Le personnel du Laboratoire est assez étoffé, et comprend : Un (01) Maître de Conférences ; Un (01) Maître Assistant ; Quatorze (14) Assistants ; Trois (3) Techniciens Supérieurs ; Une (01) Laborantine.

Pour de nombreux travaux champêtres, le laboratoire recrute de la main d’œuvre temporaire. La politique devrait être orientée vers la formation du personnel et surtout son renouvellement.

Domaines de recherche

Amélioration variétale : Couvre des cultures comme le fonio (Digitaria exilis), le sésame (Sesamum indicum), le pois d’Angole (Cajanus cajan), le niébé souterrain (Kerstinguiella geocarpa), le voandzou (Voandzeia subterranea), le bananier (Musa sp.), mais surtout le sorgho (Sorghum vulgare) et la pomme de terre (Solanum tuberosum).

La mutagenèse : C’est sans doute la première technique utilisée au niveau du Laboratoire pour améliorer les espèces végétales. En dépit de son caractère aléatoire, la mutagenèse a l’avantage d’être plus rapide dans l’acquisition de nouvelles variétés que toutes les autres méthodes de sélection conventionnelle notamment les croisements. La technique a été utilisée avec succès sur le sorgho, et 15 variétés ont ainsi été mises au point depuis 1984, date de démarrage du programme. Sur le fonio, les travaux ont démarré, mais faute de moyens, ils n’ont pu se poursuivre. Des programmes sur niébé souterrain (Kerstinguiella geocarpa) vont bientôt démarrer.

Les croisements : Ils sont utilisés dès que l’on a identifié des parents jugés complémentaires pour certains caractères. Ainsi, un mutant résistant à la sécheresse a été croisé avec une variété locale (IPS0001, obtention de l’IPR/IFRA), et la sélection dans les descendances a permis d’identifier une lignée prometteuse actuellement en tests en milieu paysan

La multiplication clonale : Largement développée chez les espèces à multiplication végétative, notamment la pomme de terre (au niveau de notre laboratoire), elle permet l’obtention de plantes ou de semences identiques entre elles et identiques à leur parent initial. Cette technique encore appelée micropropagation permet la multiplication indéfinie des variétés des espèces à reproduction végétative. Pour notre part nous produisons actuellement des micro et des mini tubercules de pomme de terre destinés aux producteurs de semences de pomme de terre. La technique permet la production de semences saines indemnes de maladies et de virus surtout si les plants initiaux ont été produits à partir de culture de méristèmes.

La sélection pour la résistance à la sécheresse : L’approche de nombreux programme d’amélioration de variétés résistantes à la sécheresse consiste à tester des variétés mises au point par des sélectionneurs pour leur adaptabilité à la sécheresse. Notre approche consiste à opérer le choix des variétés tolérantes à la sécheresse dès les premières générations du programme de création variétale. En se basant sur l’analyse des critères morphologiques, physiologiques et agronomiques d’adaptation à la sécheresse, on sélectionne dès la deuxième année de la ségrégation des caractères. La méthode est certainement lourde, mais procure plus de chances d’identification des lignées prometteuses pour la tolérance à la sécheresse.

La culture d’anthères : elle est en cours de mise au point pour le sorgho. L’objectif principal est le raccourcissement de la durée de création variétale. En effet, avec les méthodes classiques de sélection on prend au moins 10 ans pour obtenir une variété « fixée ». Cette technique des haploïdes doublés permet d’homogénéiser plus rapidement une variété.

La culture de méristème : Elle est actuellement expérimentée sur la pomme de terre et le bananier. L’objectif principal est de produire des semences saines indemnes de virus et de bactéries qui s’accumulent dans les espèces à multiplication végétatives et contribuent à baisser leur rendement et la qualité de la production.


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